Carte blanche: Proposez des mobilités nouvelles
Participez à l’Hackcélérathon mobilité : le défi mobilité dans le Lot, les 6, 7 et 8 avril 2018 !
Vous avez imaginé une solution pour résoudre les problèmes de mobilité et souhaitez passer à l’action ? Vous pensez pouvoir aider les porteurs d’initiatives à développer leur projet ? Vous êtes tout simplement passionné(e) par les questions de mobilité ?
QUOI ?
L’Hackcélérathon mobilité, c’est :
- une démarche résolument tournée vers la recherche de solutions pour répondre aux besoins de mobilité des habitants du Lot et l’accélération de leur mise en œuvre ;
- un évènement ouvert à tous ceux qui souhaitent proposer, découvrir et imaginer des solutions de mobilités nouvelles ;
- une compétition festive et conviviale, avec un jury qui récompensera les propositions les plus audacieuses ;
- une dotation pour aider l’amorçage et la réalisation des initiatives à plus fort potentiel.
QUEL OBJECTIF ?
Le Lot, comme de nombreux territoires ruraux, est concerné par les problématiques liées aux transports et à la mobilité. Le 6 novembre 2017, des Assises départementales de la mobilité se sont tenues à Cahors et ont permis de recenser les besoins, mais également d’identifier des premières pistes de travail. Forts de ces constats, allons plus loin et inventons les solutions de demain pour une mobilité enrichie : plus solidaire, plus intermodale, plus connectée, plus soutenable, plus propre et plus sûre !
POUR QUI ?
✔ Porteurs de solutions, apporteurs d’idées : vous avez une proposition pour améliorer la mobilité dans le Lot ? Venez la présenter, enrichir votre vision auprès des experts présents et convaincre le jury de miser sur votre initiative.
✔ Experts en transports/mobilités, emploi, santé, ruralité, etc. : venez partager votre expertise technique ou sectorielle et faire progresser les projets dans lesquels vous croyez.
✔ Experts en développement d’offre de services : venez conseiller les porteurs de projet sur les choix de conception et les scénarios de mise sur le marché de leur solution (numérique, données, marketing, modèle économique, etc.).
✔ Responsables de l’administration : venez découvrir les projets qui pourraient intéresser les activités de votre service et apporter aux porteurs de solution des éclairages sur les modes de financement public.
QUELLE DOTATION ?
L’Hackcélérathon mobilité récompensera le porteur de solution ou l’apporteur d’idée dont la proposition se distinguera par le potentiel d’impact, la faisabilité et la solidité du modèle économique.
Le lauréat bénéficiera d’un accompagement sur mesure pour amorcer et/ou accélérer la réalisation de sa proposition. Cet accompagnement prendra la forme de financements de prestations (ex : développements techniques, UX design, etc.) et pourra donner accès à des facilités d’hébergement de l’équipe projet dans un service d’incubation partenaire.
Le jury sera présidé par M. le préfet du Lot et réunira des personnalités qualifiées issues du secteur public et du tissu économique lotois.
OU ET QUAND ?
Du samedi 7 avril à 9h – jury de sélection à 19h ! Au dimanche 8 avril (début d’après-midi).
Possibilité d’hébergement gratuit sur place dès le vendredi 6 avril. Tous vos repas seront pris en charge.
QUELLE ORGANISATION ?
Vendredi 6 avril
18h – Accueil des participants
19h – Présentation des temps forts du week-end
20h – Repas convivial
Samedi 7 avril
9h – Accueil / Présentation des défis
10h – « Speed dating » entre porteurs de solutions et experts
13h – Enrichissement des pistes de solutions
17h – Préparation des pitchs
19h – Pitchs et choix du jury
21h – Repas convivial
Dimanche 8 avril
9h – Petit déjeuner convivial / Retour d’expérience et bilan de la veille
10h30 – De l’idée à la conception… Make it together !
13h – Déjeuner
Pour vous inscrire ? Rendez-vous sur http://mobilot.fr
>>>avant jeudi 5 avril 2018 !
Pour plus d’informations :
tél. : 07 50 65 14 63
mail : pref-coordination@lot.gouv.fr
Super initiative ! Pour revitaliser les centres-villes (et pour la santé de tous), il serait bon que dans le Lot on pense aussi aux mobilités actives : marche à pied (on peut se garer plus loin que pile devant le magasin !) , bicyclette, électrique ou pas. C’est jouable, on ne transporte pas souvent 100 kilos. Cela suppose une énorme sensibilisation. Il y a tout un travail de communication et donc des projets à développer. Pour un avenir sans pollution inutile…
Comment font les personnes âgées , malades, handicapées….Bien sûr faut-il supprimer tous les « vieux », On les taxe, on les penalise, on en fait quoi ?
Voilà une occasion de proposer des solutions, en voici une:
Le pouvoir d’ » Huguette «
Il a beaucoup été question des Ehpad, ces derniers temps. Des cadences infernales qui y ont cours, de l’épuisement des personnels soignants, des coupes budgétaires auxquelles ils sont soumis… Mais assez peu, finalement, des prodiges réalisés, notamment en matière de bien vieillir, à l’intérieur de ces établissements médico-sociaux. Lancé dans cinq maisons de retraite de la Mayenne, un projet vivifiant – le mot n’est pas usurpé – a fait halte, il y a une semaine, au Grand Rex, à Paris, à l’occasion de la Silver Night, soirée de remise des trophées de l’économie des seniors (éga-lement appelée » silver économie « ). Sur scène : une chorale de cinquante résidents âgés de 70 à 96 ans, interprétant du rock et du hip-hop. Son nom : Huguette the Power, allusion à une remuante chanson de James Brown (You’ve Got the Power, 1960).
Au départ, il y a un festival de musique actuelle, Au foin de la rue, se déroulant depuis 2000 à Saint-Denis-de-Gastines (Mayenne, 1 600 habitants). Prenant conscience, après dix ans d’existence, que programmer des artistes de renom en milieu rural n’était pas une fin en soi, ses organisateurs ont décidé de mener des actions de médiation culturelle auprès de publics ayant peu -l’habitude de se rendre à des -concerts : scolaires, handicapés, chômeurs… L’idée d’impliquer des personnes âgées a pris une nouvelle dimension, il y a trois ans, avec la décision de créer une chorale qui viendrait se produire pendant le festival – ce qui sera fait lors de l’édition 2016. Une seule condition pour cela : placer les participants dans des conditions quasi professionnelles.
» Je kiffe grave ! »
C’est à un musicien dont c’est le métier, Pierre Bouguier, que le projet a été confié. Leadeur du groupe Mémé les watts (décidément), celui-ci a développé un répertoire » rétro-actuel » consistant à revisiter des morceaux d’autrefois à travers des arrangements contemporains – Tino Rossi façon reggae, Bourvil en mode funk, Yves Montand à la sauce rock… Un atelier chant existait déjà dans les cinq établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et foyers d’hébergement associés au projet, tous situés sur la communauté de communes de l’Ernée. Des séances » de travail » plutôt longues pour des aînés – deux heures – vont être mises en place. Le premier enjeu sera de stimuler la mémoire des choristes en les empêchant de lire les paroles des titres choisis. Le premier fut Riquita, rendu célèbre par Georgette Plana, dans les années 1960.
Au fil des répétitions, une chanson sortira du lot pour devenir l’hymne des Huguette : Les Etoiles filantes, un morceau des Cowboys fringants sur le thème du temps qui passe. Un rap, écrit par les résidents eux-mêmes, se glissera également dans le répertoire. » J’te dis qu’avant, y avait un fil au téléphone/Tu m’dis maintenant tout est tactile, ça me grisonne « , scande son premier couplet, interprété par Georgette, membre d’un groupe de douze personnes issues d’une structure d’accueil pour public fragilisé ayant rejoint le projet.
Sur scène, une complicité teintée d’humour et de tendresse va alors se nouer entre le trentenaire Pierre Bouguier et ses élèves, tous en âge d’être ses grands-parents. » Gilbert, est-ce que tu kiffes d’être là ? « , demandera-t-il, au Grand Rex, à Gilbert, 80 ans, entre deux morceaux. » Je kiffe grave ! « , répondra Gilbert, casquette de rappeur (à l’envers) sur la tête.
Ce que les spectateurs n’ont pu percevoir ce jour-là, en revanche, c’est la somme invisible des progrès réalisés par les résidents depuis le moment où ils ont commencé l’activité. Un phénomène de » redressement » s’est opéré, assure Pierre Bouguier. » Le physique a parlé « , abonde Julie Aubry, l’initiatrice et coordinatrice du projet. Il y a le cas de Madeleine, 94 ans, qui a progressivement abandonné le fauteuil roulant dans lequel elle avait installé ses jambes fatiguées, par renoncement. Celui de Maria, 90 ans, tout » avachie » au début du projet, que l’on verra danser sur scène avec l’animatrice de son Ehpad.
Il y eut aussi Jean, à qui les médecins avaient prédit une mort imminente peu après le commencement du stage : neuf mois plus tard, celui-ci était toujours debout ; il s’est éteint à l’âge de 87 ans, en janvier 2017, deux jours après le deuxième concert des Huguette, donné à la salle de spectacle -d’Ernée devant 700 personnes – concert auquel il ne put participer. » Tout ceci prouve l’étendue de nos ressources et démontre qu’il est possible de tenir le coup, pour peu que l’on parvienne à tisser un lien avec les autres et quitter son isolement « , souligne Pierre Bouguier.
Au Grand Rex, où le projet s’est vu décerner un prix spécial par le secteur de l’économie des seniors, les Huguette ont enflammé un public conquis par avance. Après le concert, et avant de regagner la Mayenne, l’un des deux bus affrétés s’est rendu au pied des principaux sites touristiques de la capitale : la tour Eiffel, la place de la Concorde, Notre-Dame et bien sûr les Champs-Elysées, sur l’air de la chanson de Jœ Dassin. Anciens agriculteurs, ouvriers ou commerçants, la plupart des choristes n’avaient jamais mis les pieds à Paris, sinon plusieurs décennies auparavant.
Une bouteille de goutte a circulé entre les rangées pour célébrer ce concert donné sous la voûte étoilée de la fameuse salle de spectacle parisienne. Salle qui doit accueillir Robert Charlebois ce samedi 7 avril, puis Sylvie Vartan, la semaine suivante. Tous deux ont 73 ans. Des gamins.
par Frédéric Potet
© Le Monde
Mobilité ou immobilité, il faut choisir. Les centres ville piétonniers deviennent à terme des déserts au profit des zones commerciales périphériques accessibles en voiture. Croire à la revitalisation des centres ville par des petits commerces mal desservis est illusoire. L’activité croît plus vite dans les zones où il y a déjà une forte activité. Les concepteurs d’espace commerciaux ont une règle, no car no business !
Il faut aussi intégrer que l’automobile est responsable de 15 % des émissions de particules fines. Pourquoi s’acharner sur ces 15% plutôt que sur les autres 85%?
Il faut aussi intégrer que la pollution relevée à l’interieur des habitations est bien plus élevé qu’a l’exterreur. Il serait temps de s’en préoccuper. Mais cette lutte sera moins médiatique et ne drainera pas beaucoup de suffrages…
Dommage d’attendre la fin des voitures à moteur thermique pour se rendre à l’évidence et s’attaquer aux problèmes majeurs.
Bonjour, comme toujours la voiture est « le diable » mais dans notre ruralité les personnes n’ont pas d’autres moyens de transport et l’âge de notre population fait qu’il leurs faut se garer a proximité des commerces de centre ville ou alors il iront tous dans les zones commerciales et les centres villes deviendront des déserts commerciaux et oui pas simple de trouver un juste équilibre entre « pollution automobile » très faible par rapport a d’autres pollutions et l’utopie de certain qui pense que sans voiture le monde est plus « beau »
le charme des petites villes, voir l’image
il y a des endroits où les camions sont obligés de passer, c’est un mal qu’il faut supporter…tous les villages ne sont pas déviés et faut il des déviations à 30 millions d’euros pour tous les villages qui défigurent les abords des communes et des habitations en périphérie? Il faut consommer autrement pour que les fournisseurs aient de moins en moins affaire avec ce genre de transporteur. consommer local et intelligent, éviter au maximum les grandes surfaces et réfléchir à l’impact de chacun de nos achats…
Je crois qu’il faut réfléchir et envisager toutes les solutions je ne vois pas beaucoup de réflexion dans les médias sur ces sujets. La loi pourrait limiter la taille des camions, développer le fret par rail. Oui, il faut aussi agir sur la consommation, nous, les occidentaux n’aurions nous pas intérêt à réduire certaines consommations et à nous offrir des déviations, la santé de notre tête, la vie de nos villages ça compte aussi. Il est aussi possible dans certains villages de revoir les circulations. Il faut réfléchir, même quand on n’est pas gêné par les camions, nous sommes une collectivité.
Sud-Ouest
Cette photo est le reflet des sentiments de beaucoup de personnes, les mêmes, qui vont dans les zones commerciales et qui veulent toujours trouver plus de chose et oui pour transporter il faut des camions et oui les camions c’est gros. La solution le commerce de proximité? Pas sur
Bonne journée
Pour vous inscrire, envoyez votre nom à la Préfecture
L’expérimentation de la plateforme de mobilité (solution élaborée dans le cadre de la démarche « carte blanche ») débute à l’automne. Après un recensement des possibilités existantes sur le territoire lotois face aux différentes difficultés du quotidien, s’ajouteront d’autres modalités innovantes de transport pour y répondre du mieux possible.
Pour tester ces dernières sur le territoire et en mesurer toute l’efficacité, les axes d’amélioration et les inadéquations, nous avons besoin de vous, lotoise et lotois qui vivez au quotidien ces difficultés
Il s’agira principalement de s’engager dans des pratiques solidaires de covoiturage de proximité.
Pour vous inscrire, envoyez nous votre nom, prénom et contact (téléphone et courriel) à l’adresse suivante : pref-coordination@lot.gouv.fr
Nous comptons sur vous
La Préfecture